vendredi 6 juin 2008

Obama décidé à empêcher l'Iran d'acquérir le feu nucléaire

Barack Obama, assuré de l'investiture du Parti démocrate pour la présidentielle de novembre aux Etats-Unis, affirme que l'Iran constitue un grave danger pour le Proche-Orient et s'est engagé à l'empêcher d'acquérir l'arme atomique.

"Le danger de l'Iran est grave, il est réel et mon but sera d'éliminer cette menace", a-t-il dit lors d'un discours prononcé devant le Comité américano-israélien des affaires publiques (AIPAC), un lobby pro-Israël.

"Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour empêcher l'Iran d'obtenir une arme nucléaire, tout", a-t-il insisté.

Le sénateur de l'Illinois s'est en outre engagé à promouvoir le droit d'Israël à se défendre et a promis de ne pas ménager ses efforts en faveur d'un accord de paix israélo-palestinien.

"Je me dresserai toujours pour le droit d'Israël à se défendre, aux Nations unies et partout dans le monde", a-t-il poursuivi.

Certains de ses détracteurs ont cherché à saper son crédit auprès de la communauté juive en laissant entendre qu'il pourrait se montrer plus enclin que George Bush ou John McCain, son futur adversaire républicain, à faire pression sur l'Etat juif pour obtenir des concessions dans le cadre du processus de paix.

Obama s'est efforcé de dissiper cette impression, à l'occasion notamment d'une intervention devant un groupe d'électeurs juifs, le mois dernier en Floride.

McCain a en outre dénoncer son appel au dialogue avec l'Iran, dont le président Mahmoud Ahmadinejad a souhaité voir Israël "rayé de la carte".

L'Iran, "la principale menace pour nous tous", dit Bush à Olmert


L'Iran est la principale menace pour nous tous, a déclaré George Bush, s'adressant au Premier ministre israélien Ehud Olmert en visite officielle aux Etats-Unis.

Le président américain et son hôte, reçu dans le bureau ovale de la Maison blanche, ne se sont pas soumis aux questions des journalistes, vraisemblablement pour éviter d'aborder le scandale de corruption dans lequel le chef du gouvernement israélien est mis en cause.

Olmert avait souhaité la veille que "tous les moyens disponibles" soient mis en oeuvre pour stopper le programme nucléaire iranien, évoquant des conséquences dévastatrices si Téhéran n'y renonce pas.

Il s'agit de l'avertissement le plus ferme adressé par Olmert à l'Iran. Fragilisé sur le plan intérieur par une affaire de pots-de-vin qui pourrait lui coûter son poste, le Premier ministre a également estimé que les sanctions internationales politiques et financières n'étaient "qu'un premier pas".

La République islamique affirme, sans convaincre les puissances occidentales, que son programme d'enrichissement d'uranium est exclusivement de nature civile.

Jeffrey Heller et Matt Spetalnik, version française Jean-Philippe Lefief

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