lundi 6 juillet 2009

En Iran, libération du journaliste du Washington Times

Le gréco-britannique Iason Athanasiadis-Foden avait été arrêté le 23 juin alors que Téhéran imposait d'importantes restrictions à la presse étrangère couvrant la contestation des résultats de la présidentielle.

Téhéran a déclaré avoir libéré dimanche un journaliste gréco-britannique qui travaillait pour le Washington Times, arrêté après les récentes manifestations post-électorales.

Le journaliste «qui travaillait pour un média américain et avait été arrêté pour des activités contradictoires avec le journalisme et en relation avec les récentes émeutes de rue a été libéré aujourd'hui», a affirmé le porte-parole de la diplomatie iranienne, Hassan Ghashghavi, cité par l'agence ISNA.

L'ambassade de Grèce à Téhéran avait identifié le journaliste: Iason Athanasiadis-Foden, qui possède la double nationalité grecque et britannique.

Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, le journaliste a été libéré grâce aux efforts de l'ambassadeur d'Iran à Athènes et sa carte de presse lui a été retirée.
«Echec et mat»

Les autorités iraniennes avaient annoncé son arrestation le 23 juin alors qu'elles imposaient d'importantes restrictions à la presse étrangère couvrant la contestation des résultats de la présidentielle.

Téhéran avait ainsi accusé des médias occidentaux non identifiés d'être les «porte-parole» des «émeutiers» qui affirmaient que la victoire écrasante d’Ahmadinejad était due à la fraude. Elles avaient averti que ces «ennemis» seraient mis «échec et mat».

Un journaliste canadien travaillant en Iran pour l'hebdomadaire américain Newsweek, Maziar Bahari, est toujours détenu. Selon son avocat, il a été inculpé d'«action contre la sécurité nationale».

Et le correspondant permanent de la BBC en Iran, Jon Leyne, a été expulsé le mois dernier.

(Source AFP)


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