La jeune française, accusée d'espionnage, est jugée en ce moment devant un tribunal de Téhéran.
L'Iran a proposé que la jeune Française Clotilde Reiss bénéficie d'une mesure de liberté conditionnelle, à condition qu'elle réside à l'ambassade de France à Téhéran d'ici à la fin de son procès. Paris na pas encore répondu à cette offre, a déclaré mardi l'ambassadeur d'Iran en France.
«Notre ministère a donné un engagement au pouvoir judiciaire iranien pour que cette demoiselle, jusqu'à la fin de son procès et à condition qu'elle réside à l'ambassade de France à Téhéran puisse bénéficier d'une liberté conditionnelle», a affirmé Seyed Mehdi Miraboutalebi sur Radio France Internationale (RFI).
«Jusqu'à présent, nous n'avons pas eu de réponse de l'ambassadeur de France», a ajouté le diplomate, dont les propos étaient traduits du persan en français.
«Le début d'un espoir»
Plus tôt dans la matinée, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel avait affirmé mardi sur RTL qu'il existait «le début d'un espoir» en vue d'«une solution rapide» pour la libération de Clotilde Reiss, emprisonnée en Iran depuis le 1er juillet.
Luc Chatel se fondait sur «les contacts diplomatiques et les contacts au plus haut niveau qu'a eus le président de la République» Nicolas Sarkozy. «La France par l'intermédiaire du président de la République multiplie les initiatives pour obtenir sa libération. Le président a eu encore jusqu'à hier soir des contacts avec des personnalités qui travaillent actuellement pour sa libération», a ajouté Luc Chatel sans autres détails.
Discussions en cours
«Il y a une évolution», a dit Luc Chatel mais «pour optimiser les chances de succès des négociations, des discussions qui sont en cours», il n'a pas souhaité en «dire davantage». «Clotilde Reiss est innocente» et elle «a été victime d'une parodie de procès», a-t-il répété. «Nous avons exigé, et nous continuons à le faire, cette libération.»
Lectrice à l'université d'Ispahan (centre de l'Iran), Clotilde Reiss, 24 ans, est apparue samedi sur le banc des accusés devant un tribunal de Téhéran au côté notamment d'une employée franco-iranienne de l'ambassade de France, Nazak Afshar, lors d'une audience fermée à la presse étrangère. Concernant cette dernière, aucune information sur son éventuelle libération n'a été délivrée.
(Source AFP)
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