vendredi 30 janvier 2009

L'équipe Obama tâtonne sur la méthode à adopter pour définir une nouvelle approche face à l'Iran

Dans la mécanique parfaitement huilée, il manque un rouage : l'Iran. En une semaine, Barack Obama a envoyé un émissaire au Proche-Orient, confirmé le désengagement d'Irak, et nommé un représentant pour le Pakistan et l'Afghanistan (Richard Holbrooke, qui doit se rendre dans la région après avoir participé le 6 février à la 45e conférence de Munich sur la sécurité). Mais rien, en apparence, sur le dossier iranien.

Pendant la campagne, Barack Obama avait fait du dialogue avec l'Iran l'un des signes distinctifs de sa candidature. Depuis l'élection, il s'en est tenu à des gestes prudents. Dans son entretien à la chaîne Al-Arabiya, il a tendu la main au monde musulman et, s'il n'a pas fait d'offre spécifique à l'Iran, il a prononcé le mot qui compte à Téhéran : "respect". Deux jours plus tard, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, lui a répondu en se déclarant ouvert au dialogue mais en exigeant que les Etats-Unis "présentent des excuses" pour les "crimes" commis contre l'Iran depuis 30 ans.

Officiellement, la politique iranienne de l'administration Obama est "en cours de révision", et ce pour une durée non précisée. Le responsable du dossier n'a pas encore été désigné (mais il devrait être Dennis Ross, l'ancien envoyé spécial de Bill Clinton, un choix motivé par le souci, dit-on, de rassurer Israël). Selon les responsables américains, il ne faut pas voir dans cette absence de gestes spectaculaires une relégation du problème, mais la volonté de trouver "l'outil qui convient" à chaque situation.

LETTRE DE FÉLICITATIONS


De fait, l'administration Obama n'a aucune raison de se presser. Des élections présidentielles sont prévues en juin en Iran. Pour Clifford Kupchan, stratège au groupe Eurasia, "le président va faire attention à ne pas prendre d'initiatives qui pourraient être tournées à son profit par Mahmoud Ahmadinejad" dans sa campagne. "Ensuite, il faudra préparer le Congrès et le public à la diplomatie. Il y aura une forte opposition, du Congrès, du lobby pro-israélien Aipac, etc."

L'administration fait aussi face aux résistances des Israéliens, et des Arabes modérés, qui voient avec inquiétude la possibilité d'un dialogue, voire d'un compromis entre les Etats-Unis et l'Iran. Les Européens, eux, ont demandé à être informés, sinon consultés. C'est ce que va faire le numéro trois du département d'Etat, William Burns, lors d'une réunion du groupe P5 + 1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) la semaine prochaine.

Il semble aussi que la définition de la stratégie américaine soit encore floue. Toutes les idées circulent. Certains pensent qu'il serait souhaitable d'engager un rapprochement sur des sujets humanitaires - la disparition de l'Américain Robert Levison en Iran, par exemple, que Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat, a mentionnée devant le Sénat. Ou sur des sujets d'intérêt commun, comme l'Afghanistan, dossier sur lequel les deux pays avaient entretenu des négociations secrètes en 2003. L'Iran pourrait aussi se joindre à une conférence régionale, a suggéré, mercredi, le chef d'état-major interarmes, l'amiral Mike Mullen.

Dans son édition de jeudi, The Guardian affirmait que la détente pourrait commencer par l'envoi d'une lettre de Barack Obama au peuple iranien, ou au Guide suprême Khamenei. Le département d'Etat et la Maison Blanche ont démenti. Ni le président ni la secrétaire d'Etat n'ont "ordonné ou pris connaissance" d'un projet de lettre comme celui-là. Barack Obama n'a jamais répondu à la lettre de félicitations envoyée par Mahmoud Ahmadinejad, juste après son élection.

Corine Lesnes

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Titre (pour mon commentaire) : Mes désirés et mes initiatives internationals ....


Président Obama fermer et:
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• 2) SRI_CIA en mon pays Roumanie,
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• 4) SRI_CIA en mon ville Piatra Neamt et en mon village Timisesti,
• 5) et comp. ....


Grâce au 1) - 4),
• en mon pays Roumanie (Romania), en mon ville Piatra Neamt et en mon village Timisesti
existe une Grande "Police" Politique, Secrete, Terroriste et Anti L’Union européenne (Anti UE),
• je suis un chômeur informaticien,
• j'ai environ 10 ans de chômage,
• j'ai environ 10 ans des sans-emplois,
• j'ai environ 19 ans (1990 - 2009) des persécutions,
• j'ai environ 19 de ans des humiliations,
• aussi en parlant des preuves concrètes, ma famille est volé de 6 (six) terrains agricoles,
• et autres autres fréquents persécutions, illégalités, abus ....