lundi 22 juin 2009

Google et Facebook se mettent à l'heure iranienne

Beaucoup a été dit sur la "révolution Twitter" qui se déroule en Iran. Par le biais de ce site Internet en forme de plate-forme d'échange de courts messages, les contestataires iraniens ont pu transmettre au monde les informations – et les rumeurs – sur la situation dans le pays. Twitter a été, à la demande du gouvernement américain, jusqu'à retarder une opération de maintenance prévue de longue date pour ne pas priver les Iraniens de ce dernier outil de communication, plus difficile à censurer que les sites Web. C'est désormais au tour du moteur de recherche Google et du réseau social Facebook de se mettre au diapason de la crise iranienne.

Dès vendredi soir, Facebook proposera aux internautes une version en farsi. Très utilisé par les partisans de Mir Hossein Moussavi pendant la campagne, le site a été coupé par les autorités dès le lendemain de l'élection du 12 juin.

Quant à Google, il met son logiciel de traduction au service de ceux qui veulent suivre la crise iranienne. Le site Google Translate offre désormais à l'internaute la possibilité de traduire des textes du farsi à l'anglais et de l'anglais au farsi. La société explique qu'il s'agit d'un "nouvel outil que les locuteurs farsis pourront utiliser pour communiquer avec le monde, et vice-versa". Le dispositif doit permettre d'"améliorer l'accès de tous à l'information" à un "moment particulièrement important".


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