lundi 7 septembre 2009
Pour Ahmadinejad, la question nucléaire est close
Mahmoud Ahmadinejad a déclaré lundi lors d'une conférence de presse que l'Iran n'était pas disposé à négocier ses droits, qualifiés d'«indéniables», à l'énergie nucléaire.
Il n'a en revanche pas fermé la porte à un dialogue avec le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne), dans un cadre «juste et logique». Le leader ultraconservateur a encouragé les grandes puissances occidentales à cesser leur politique d'hostilité, et s'est dit prêt à discuter avec Barack Obama devant les médias internationaux.
Téhéran continue de démentir son intention de fabriquer l'arme atomique, affirmant avoir préparé des propositions visant à «créer des opportunités pour utiliser à des fins pacifiques l'énergie nucléaire et prévenir le développement des armes nucléaires de destruction massive».
L'AIEA sous pression
La déclaration du président réélu intervient alors que le programme nucléaire iranien sera au centre de la réunion d'automne de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui débute à Vienne ce lundi. En six ans d'enquête, l'AIEA n'a pas trouvé de preuves concernant un éventuel programme militaire nucléaire iranien. Mohamed El Baradei, qui en quittera la direction générale le 30 novembre prochain, avait modéré les inquiétudes dans une interview accordée le 1er septembre au Bulletin of the Atomic Scientists, une revue américaine, où il jugeait « exagérée » la menace nucléaire iranienne.
Le prix Nobel de la paix 2005 a souvent été accusé, notamment par les Etats-Unis et Israël, d'avoir sciemment dissimulé des informations sur le dossier iranien, ce qu'il a démenti, dénonçant des «motivations politiques». La semaine dernière, le ministre Français des affaires étrangères Bernard Kouchner avait également demandé à ce que les annexes du dernier rapport de M. El Baradei soit publiées dans leur intégralité.
(avec AFP)
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